C’est
reparti vers le sud, d’abord sur l’Interstate 95, bien chargée. Nous la
quittons pour nous rapprocher de la cote et faire le plein. C’est curieux,
toutes les stations sont de l’autre côté de la route ! Après quelques
tournicotis nous trouvons une station pour mettre 40 $ de « regular ».
Cela devrait suffire pour nos 3 jours
sur Miami et ramener la voiture à l’aéroport. En effet, nous ne sommes pas
tenus de la rendre avec le plein.
Nous
longeons la cote de Pompano Beach puis Fort Lauderdale. C’est un peu frustrant
car tous les accès sont privés ou très petits et visibles au dernier moment.
Enfin, nous arrivons à la grande plage principale de Fort Lauderdale. Nous
trouvons facilement à nous garer et nous nous installons sur la plage, à
l’ombre d’un palmier, pour la pause pique-nique. La plage est parsemée de
nombreux espaces clôturés marquant l’emplacement des nids de tortues marines.
Soudain,
des sirènes de police. Un motard bloque le carrefour. D’autres suivent, puis
une longue limousine grise et encore d’autres policiers à moto. Sans doute
quelqu’un de très important…
Nous
poursuivons notre route et arrivons sur Miami. Il y a beaucoup de circulation
mais nous n’avons aucun souci pour gagner Miami Beach et le quartier nord où se
situe notre hôtel sur Ocean Terrace. Son nom : Ocean Surf. C’est un hôtel
ancien, style Art Deco avec ses couleurs pastel, son fronton, sa symétrie. Il
est bien placé sur une rue calme au bord de la plage. C’est un peu loin du
bouillonnant South Beach mais beaucoup plus tranquille et économique. En fait
ce sont les deux seuls avantages de cet hôtel : la situation (si on n’est
pas focalisé sur South Beach) et le tarif. En effet, cet hôtel est sale et en
décrépitude. L’ascenseur est en panne (sans doute depuis longtemps) et nous
montons au 3ème niveau en portant notre stock de bagages. Au bout
d’un mois ça commence à s’éparpiller. Nous avons deux chambres. Nous laissons
les 3 filles dans celle qui ferme avec une carte et Domi et moi prenons celle
qui nécessite une clé. Les lits à ressort semblent avoir déjà bien vécu. Le
sommier de l’un d’eux est même cassé dans un angle. La fenêtre donne sur le
toit de l’hôtel voisin, encore plus délabré que le nôtre. Ce toit en terrasse
est recouvert d’une vingtaine de groupes de climatisation. Leur bourdonnement
rappelle celui d’un avion à hélice au ralenti et comme l’isolation phonique est
quasi nulle, nous pourrons en profiter en permanence…à moins que ce ne soit le
ronron du frigo ? Allez, ne faisons pas les difficiles. La plage est à
côté. L’eau est chaude. On en profite.
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