jeudi 9 août 2012

West Palm Beach - Miami Beach

C’est reparti vers le sud, d’abord sur l’Interstate 95, bien chargée. Nous la quittons pour nous rapprocher de la cote et faire le plein. C’est curieux, toutes les stations sont de l’autre côté de la route ! Après quelques tournicotis nous trouvons une station pour mettre 40 $ de « regular ». Cela devrait suffire pour nos  3 jours sur Miami et ramener la voiture à l’aéroport. En effet, nous ne sommes pas tenus de la rendre avec le plein.
Nous longeons la cote de Pompano Beach puis Fort Lauderdale. C’est un peu frustrant car tous les accès sont privés ou très petits et visibles au dernier moment. Enfin, nous arrivons à la grande plage principale de Fort Lauderdale. Nous trouvons facilement à nous garer et nous nous installons sur la plage, à l’ombre d’un palmier, pour la pause pique-nique. La plage est parsemée de nombreux espaces clôturés marquant l’emplacement des nids de tortues marines.



Soudain, des sirènes de police. Un motard bloque le carrefour. D’autres suivent, puis une longue limousine grise et encore d’autres policiers à moto. Sans doute quelqu’un de très important…




Nous poursuivons notre route et arrivons sur Miami. Il y a beaucoup de circulation mais nous n’avons aucun souci pour gagner Miami Beach et le quartier nord où se situe notre hôtel sur Ocean Terrace. Son nom : Ocean Surf. C’est un hôtel ancien, style Art Deco avec ses couleurs pastel, son fronton, sa symétrie. Il est bien placé sur une rue calme au bord de la plage. C’est un peu loin du bouillonnant South Beach mais beaucoup plus tranquille et économique. En fait ce sont les deux seuls avantages de cet hôtel : la situation (si on n’est pas focalisé sur South Beach) et le tarif. En effet, cet hôtel est sale et en décrépitude. L’ascenseur est en panne (sans doute depuis longtemps) et nous montons au 3ème niveau en portant notre stock de bagages. Au bout d’un mois ça commence à s’éparpiller. Nous avons deux chambres. Nous laissons les 3 filles dans celle qui ferme avec une carte et Domi et moi prenons celle qui nécessite une clé. Les lits à ressort semblent avoir déjà bien vécu. Le sommier de l’un d’eux est même cassé dans un angle. La fenêtre donne sur le toit de l’hôtel voisin, encore plus délabré que le nôtre. Ce toit en terrasse est recouvert d’une vingtaine de groupes de climatisation. Leur bourdonnement rappelle celui d’un avion à hélice au ralenti et comme l’isolation phonique est quasi nulle, nous pourrons en profiter en permanence…à moins que ce ne soit le ronron du frigo ? Allez, ne faisons pas les difficiles. La plage est à côté. L’eau est chaude. On en profite.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire